Dans cet article, vous obtiendrez les réponses à vos principales questions concernant la mère de lait en Islam. De nombreuses coutumes se mélangent et se confondent avec les pratiques musulmanes. Nous pouvons devenir une mère de lait en Islam selon certaines conditions propres aux 4 écoles de jurisprudence sunnite : Hanbalite, Malikite, Hanafite, et Shafi’ite. Nous allons aborder ensemble, le nombre de tétées nécessaires, l’âge maximal de l’enfant, et le contexte de ce nouveau lien de parenté créé par le lait maternel. Il me semble important de vous préciser que pour toutes informations spécifiques, il est nécessaire de demander conseil à une autorité religieuse proche de chez vous. Les informations qui suivent sont basées sur des ouvrages disponibles, et cités en fin d’article.

Quelle est la définition de la mère de lait en Islam selon les 4 écoles sunnites ?

Une mère de lait ou une nourrice

Dans la tradition islamique, une mère de lait est plus communément appelée nourrice. C’est une femme qui allaite un enfant qui n'est pas biologiquement le sien. Cette pratique a des implications religieuses et juridiques importantes dans l'Islam. La majeure partie des musulmans considèrent que l’allaitement maternel est un droit accordé par Allah (Dieu) à l’enfant selon les règles de la Charia (loi islamique). À l’époque préislamique et dans certaines cultures actuelles, l’allaitement par une mère de lait permet de nourrir, et de protéger des enfants orphelins. De plus, elle peut allaiter le bébé d’une mère qui est dans l’incapacité de le faire par elle-même pour cause de maladie, d'hospitalisation, ou d'autres raisons. Aujourd’hui, la pratique de trouver une nourrice n’est plus aussi répandue en raison des alternatives modernes.

Je vous laisse découvrir notre précédent article réservé à la mère de lait.

bébé apaisé qui est allongé et repu de la tétée

Les 4 écoles sunnites

Les quatre écoles juridiques sunnites : Hanafite, Malikite, Shafi'ite et Hanbalite, partagent des principes communs concernant les conditions pour qu'une femme soit considérée comme une mère de lait. Toutefois, il reste des variations spécifiques à connaître selon l’école juridique dans laquelle nous nous trouvons. Tout d’abord, voici une rapide présentation de chacune de ces 4 écoles :

  • Hanafite : fondée par Abu Hanifa (699-767), et principalement suivie en Turquie, en Asie centrale, dans une grande partie de l'Inde, ainsi qu'en Égypte, en Arabie Saoudite, et en Syrie.
  • Malikite : fondée par Malik ibn Anas (711-795), prédominante en Afrique du Nord, en particulier au Maroc, en Algérie, en Tunisie, et en Libye, ainsi que dans certaines parties de l'Arabie Saoudite, de l'Égypte, et de l'Indonésie.
  • Shafi'ite : fondée par Muhammad ibn Idris al-Shafi'i (767- 820), adoptée en Indonésie, en Malaisie, dans certaines parties de l'Égypte, de la Somalie, du Yémen, et de l'Inde.
  • Hanbalite : fondée par Ahmad ibn Hanbal (780-855), surtout présente en Arabie Saoudite, au Qatar, dans certaines parties de l'Irak, et des Émirats Arabes Unis.

Ces écoles de jurisprudence islamique se distinguent principalement par leurs interprétations, et par les nuances dans leurs opinions sur divers aspects de la vie.

une mosquée dans l'ombre qui abrite les 4 écoles sunnites

Les conditions de validité pour devenir une mère de lait selon la jurisprudence islamique

L’école Hanafite

Selon l’école Hanafite pour être considérée comme une mère de lait d’après le commentaire de Radd al-Muhtar de Ibn Abidin, toute tétée même unique est suffisante pour établir la relation entre la femme qui allaite et l’enfant qui n’est pas le sien. Ils se basent sur des interprétations plus générales, des textes, et des hadiths. L’allaitement doit avoir lieu avant que l’enfant atteigne ses 2 ans, et directement au sein. Nourrir l’enfant grâce au lait exprimé en biberon n’est pas accepté. Il n’est pas nécessaire que l’allaitement soit continu ou répété. La jurisprudence hanafite accepte que toute quantité de lait consommée par l’enfant en dessous de l’âge de 2 ans, peut établir une relation de parenté avec la mère de lait, et son mari. Cependant, certains érudits hanafites contemporains suggèrent que cinq tétées distinctes sont nécessaires, en alignement avec les autres écoles sunnites.

Pour se justifier, ils utilisent des hadiths qui ne spécifient pas de nombre particulier. Dans Al-Hidayah de Burhan al-Din al-Farghani al-Marghinani, qui est un texte de référence pour l’école hanafite, il est mentionné que toute quantité de lait consommée avant l’âge de deux ans crée une relation de mahram. Ce texte souligne l’importance de l’acte d’allaitement plutôt que du nombre de tétées.

L’école Malikite

L’école Malikite considère une femme en tant que mère de lait, dès lors qu’elle a allaité distinctement un enfant qui n’est pas le sien. Tout comme l’école Hanafite, elle ne suit pas le hadith qui stipule explicitement le nombre de cinq tétées. L’imam Malik a rapporté que Ibn Chéhab disait : « L'allaitement, qu'il soit d'une courte période, ou d'une longue, impose des interdictions ». Yahia a rapporté « j'ai entendu Malek dire : « Tout allaitement, qu'il soit quantitativement de peu, ou de trop, dans les deux premières années, impose des interdictions. Mais, après cette période, l'allaitement d'une grande quantité soit-il ou d'une petite, n'interdira rien, car il est pris pour une nourriture ».

L’école Shafi’ite

Chez l’école Shafi’ite, la mère de lait nécessite d’allaiter à cinq reprises l’enfant avant ses 2 ans. Chaque tétée doit être complète, c’est-à-dire que l’enfant doit lâcher le sein de lui-même après avoir été rassasié. Les cinq tétées doivent être distinctes et séparées. Nous pouvons lire un extrait de l’ouvrage Fath al-Qarib al-Mujib de l’imam Ibn al-Qasim al-Gazzi mis en ligne par l’institut Shafi’i :

« Lorsqu’une femme a donné le sein à l’enfant d’une autre, ou même lorsque cet enfant a bu le lait d’une femme morte, pourvu que le lait ait été extrait des mamelles avant le décès, cet enfant est devenu l’enfant de lait de la femme en question en cas de coïncidence des deux circonstances suivantes : premièrement qu’il, c’est-à-dire le nourrisson, soit en dessous de deux ans lunaires, à compter depuis le moment où sa naissance a été terminée. Quand une femme a donné le sein à un enfant de deux ans accomplis ou plus, il n’y a pas lieu à parenté de lait formant obstacle au mariage. L’auteur ajoute : et, c’est l’autre circonstance, en second lieu, que l’enfant nourri par la femme en question ait sucé cinq fois distinctes, de manière à ce que le liquide ait pénétré dans l’intérieur de son corps. »

L’école Hanbalite

Au sein de l’école Hanbalite, les cinq tétées doivent être complètes et sont nécessaires pour considérer une femme comme mère de lait. Elle doit allaiter le bébé avant l’âge de ses 2 ans. Comme dans l’école Shafi’ite, l’enfant doit relâcher de lui-même le sein de la mère de lait pour attester que la tétée l’a rassasié. Les cinq tétées doivent être séparées et non consécutives. Les savants hanbalites suivent les mêmes hadiths que les Shafi’ites.

Chacune de ces 4 écoles sunnites s’accordent sur le fait que l’allaitement doit se faire avant l’âge de 2 ans. Les écoles Malikite et Hanafite n’imposent pas plus d’une tétée pour attester de l’interdit découlant de ce lien de parenté créé par l’allaitement. Par contre, chez les Shafi’ites, et les Hanbalites, ils requièrent cinq tétées complètes. Ces variations reflètent les interprétations différentes des hadiths, et des traditions islamiques par les savants de chaque école.

le livre le plus important en Islam qui est le Coran

Le témoignage des personnes

Le témoignage des personnes est nécessaire, uniquement dans certaines situations complexes pour attester du lien d’affiliation par le lait. Lorsqu’il le faut, la mère de lait doit reconnaître devant des témoins qu’elle a allaité. Selon les écoles sunnites, ce témoignage et cet aveu doivent être présentés à une autorité religieuse compétente, comme un imam, un sheikh, ou un tribunal islamique (qadi). Cette preuve de la relation de parenté par l’allaitement (rida’a) doit se faire devant des personnes adultes musulmanes, fiables, et honnêtes. Pour les écoles Hanafite, Shafi’ite, et Hanbalite, il faut soit deux hommes, soit un homme et deux femmes. Tandis que pour l’école Malikite, ce sont soit deux hommes, soit un homme et deux femmes, ou soit quatre femmes. Le discours rapporté auprès de l’autorité religieuse choisie, doit être clair et détaillé concernant le nombre exact de tétées et les circonstances de l’allaitement. Dans certaines communautés, un certificat écrit et signé par la mère de lait et les témoins peut être utilisé comme preuve. Ce document est présenté à l’autorité compétente pour validation officielle.

Les hadiths sur lesquels s’appuient chacune des écoles

L'école Hanafite et l’école Malikite, en se basant sur une interprétation souple et pragmatique des textes islamiques, considèrent qu'une seule tétée, même partielle, est suffisante pour établir la relation de mahram. Cette position est soutenue par une lecture des hadiths et des textes juridiques qui privilégie la simplicité, et la facilité d'application dans la vie quotidienne des musulmans. Exemple des hadiths en question :

  • « Umm Salama (qu’Allah l’agrée), l'épouse du Prophète (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui), a rapporté que le Prophète (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) a dit : « L'allaitement rend illicite ce que l'accouchement rend illicite. » Sahih Muslim, Livre 8, Hadith 3425
  • « Ibn Abbas (qu'Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) a dit : « L'allaitement (rida'a) rend illicite ce que l'accouchement rend illicite. » Sahih al-Bukhari, Livre 62, Hadith 35.

Les écoles Shafi’ite et Hanbalite se basent sur des hadiths authentiques rapportés par ‘Aicha (qu'Allah l’agrée) pour établir le nombre de tétées nécessaires pour créer une relation de mahram. Voici les hadiths spécifiques souvent cités :

  • « ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a rapporté : « Dans ce qui a été révélé dans le Coran, il était stipulé que dix tétées distinctes créaient le lien de mahram. Puis, cela a été abrogé par cinq tétées distinctes, et le Messager d'Allah (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) est mort tandis que cela faisait partie de ce qui était récité dans le Coran. » Sahih Muslim, livre 8, hadith 3421, ou Sahih Muslim, livre 17, hadith 1452.
  • « ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) a dit : « Ce qui est interdit par l'allaitement est ce qui rompt le jeûne (c'est-à-dire cinq tétées complètes). » Sahih al-Bukhari, livre 50, hadith 878.

Concernant l’âge qui est similaire dans chacune des écoles, le hadith qui est utilisé est le suivant, ainsi que les paroles de At-Tirmidhi et Al-Daraqutni :

  • « Abdullah ibn Zoubayr rapporte que le Prophète (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) a dit : « N’est considéré comme tel que l’allaitement qui consolide les muscles. ». Rapporté par Ibn Madja. Le hadith est cité dans le Sahih al-Jami n°7495.
  • « L'allaitement ne prohibe ce qui est prohibé par la parenté que s'il est rassasiant et a lieu avant le sevrage. » (Al-Tirmidhî)
  • « Il n'y a pas d'allaitement au-delà de deux ans. » (Al-Dâraqutnî)
  • « Al-Tirmidhî, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « La chose à appliquer selon la plupart des savants parmi les compagnons du Prophète (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) est que l'allaitement ne rend le mariage interdit que s'il a été effectué avant les deux ans du bébé et au-delà de deux ans complets, il ne rend pas le mariage illicite. »

deux bébés qui se tiennent par la main et qui sont chacun dans les bras de leur maman

La relation de parenté par l’allaitement d’une mère de lait en Islam

L’enfant devient mahram pour la mère de lait et sa descendance

Si une femme allaite un enfant au moins cinq fois distinctement, ou une fois selon l’école juridique suivie par celle-ci, en respectant le fait qu’il ait moins de deux ans. L’enfant devient le sien, et par conséquent, il devient mahram pour elle. Cela signifie que le nourrisson en grandissant ne pourra pas se marier avec la nourrice, ni avec les enfants biologiques de sa mère de lait. Le mariage est illicite entre les enfants allaités par la même mère de lait, car ils sont considérés comme frères et sœurs de lait.

Absence de droits d’héritage pour l’enfant allaité

D’après le Sahih de al-Bukhari, dans le Livre du mariage, le hadith n°5239 :

« La relation de nourrice ne crée pas de droits d’héritage entre la nourrice et l’enfant allaité, contrairement à la relation de parenté biologique ». Toutefois, l’enfant allaité détient un lien de parenté avec la mère de lait, et son mari. Cette information est basée sur le hadith suivant :

« D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : « À son arrivée, mon oncle paternel par allaitement demanda la permission d’entrer chez moi ; mais je refusai de lui permettre d’entrer avant d’interroger le Messager d’Allah (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) à ce sujet. En effet, le Messager d’Allah (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) arriva et je l’interrogeai. « C’est ton oncle paternel », m’expliqua-t-il, tu peux lui donner la permission d’entrer. « Ô Messager d’Allah (que la paix d’Allah et ses bénédictions soient sur lui) ! Repris-je, c’est la femme qui m’a allaité, et non l’homme. « C’est ton oncle paternel, il peut entrer chez toi. » Cela se passait, ajouta ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), après la prescription du hijâb. ‘Aicha dit : « L’allaitement interdit ce qu’interdit la parenté ». Rapporté par al-Bukhari dans son Sahih.

Les avantages à être mère de lait pour la famille

En Islam être une mère de lait présente plusieurs avantages considérables pour la famille et l'enfant. L'un des bénéfices notables est que les filles n'ont pas besoin de porter le hijab devant leurs frères de lait, ce qui facilite les interactions et renforce les liens familiaux sans les contraintes habituelles. De plus, les frères de lait peuvent récupérer leurs sœurs de lait sans la nécessité d'être accompagnés d'un mahram, ce qui simplifie les déplacements et l’organisation familiale. Pour la mère biologique, cette pratique réduit l'appréhension de laisser son bébé, qu'il s'agisse d'une courte ou longue durée, en sachant qu'il sera nourri et bien pris en charge par une autre mère. Ainsi, elle prend du temps plus facilement pour elle-même, pour se ressourcer, ou pour partager des moments de qualité avec son mari en toute sérénité. En outre, cette relation renforce la solidarité et l'entraide au sein de la communauté. Enfin, l'enfant bénéficie de la possibilité d'être nourri par une autre mère, ce qui lui garantit une nutrition adéquate et une croissance saine.

une mère et sa fille qui sont souriantes l'une contre l'autre

Le témoignage de Safiya : une mère de lait musulmane

« Je suis Égyptienne, et en Égypte, l’Islam est le socle de notre vie quotidienne et de nos lois. C’est pour cette raison principale qu'être une mère de lait est bien ancrée dans notre culture. Il existe de nombreuses mères de lait dans nos familles. Pour moi c'était une évidence d'apporter cette richesse à mes enfants. »

« Je suis une maman de deux enfants, dont ma fille de sept ans et mon fils de quatre ans et demi. Lorsque j’ai eu ma première fille, j’ai décidé de l’allaiter et j’ai souhaité qu’elle le soit par d’autres mamans. En parallèle, je voulais allaiter d’autres enfants pour qu’elle puisse avoir des frères et des sœurs de lait. C’est ainsi que ma fille a été allaité par quatre mamans de mon entourage, qui sont ma soeur, mes deux cousines et une amie. Pour ma part, j’ai allaité deux enfants, et ce fut un véritable plaisir pour moi, ainsi que pour les autres mamans. Aujourd’hui, ma fille a quatre mères de lait et beaucoup de frères et sœurs de lait. Je ne regrette pas du tout cette décision, car je ressens un lien spécial avec les enfants que j’ai allaités. Cette relation de parenté par l'allaitement est un réel bienfait de Dieu. »

Je vous encourage à approfondir vos connaissances si le sujet vous intéresse. Consultez des experts en jurisprudence islamique, un imam ou un sheikh. Partagez l’article avec des personnes qui pourraient être intéressées. De plus, même si la personne connaît le sujet, il ne faut pas oublier que le rappel profite aux croyants. Cet article a été relu par une diplômée en jurisprudence de l'université Al Azhar en Égypte.

Sources :

Pratiques islamiques et culturelles de l'allaitement maternel - La Leche League International

Al-Hidayah de Burhan al-Din al-Farghani al-Marghinani - PDF, c’est un texte de référence dans l'école hanafite qui traite de divers aspects de la jurisprudence islamique, y compris les règles de l'allaitement.

L'allaitement dans le Noble Coran - Islam web

Question forum sur l'allaitement d'une mère de lait - Islamqa

Faqh

Al-Muwatta de l'Imam Malik - PDF, c’est un des premiers recueils de hadiths et de jurisprudence islamique qui traite des règles de l’allaitement dans l’école Malikite.

Al-Mughni de Ibn Qudama : un texte juridique de l'école Hanbalite qui explique les règles de l'allaitement.

Articles et ressources en ligne :

  • IslamQA : ce site offre des fatwas et des explications sur de nombreux aspects de la jurisprudence islamique, y compris les règles de l'allaitement selon les différentes écoles.
  • Al-Islam.org : un site qui propose des articles et des livres sur la jurisprudence islamique sunnite et chiite.

Références spécifiques :

  • Hadith Sahih Muslim et Sahih al-Bukhari : recueils de hadiths incluent des récits qui établissent les bases de la jurisprudence concernant l'allaitement.
  • « Fiqh al-Sunnah » de Sayyid Sabiq : un livre qui fournit des explications détaillées sur la jurisprudence islamique en se basant sur le Coran et les hadiths, y compris les règles de l'allaitement.

Ces sources fournissent une base solide pour comprendre les conditions de l'allaitement et le statut de la mère de lait dans les différentes écoles de jurisprudence sunnite. Pour des études approfondies, consulter directement ces ouvrages ou des experts en jurisprudence islamique est recommandé.

27 juin, 2024 — Laëtitia YASSINE DIAB

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